10 Nov Akli Ait Abdallah
Akli Ait Abdallah
Service média communautaire - 2006
Né dans le tumulte de la guerre d’Algérie, Akli Ait Abdallah est devenu journaliste dans les années 80 pour un hebdomadaire de langue française. Il a quitté son pays d’origine en 1990 pour Montréal, où il a rejoint les rangs des recherchistes à Radio-Canada.
Pour sa première couverture à l’étranger, Akli Ait Abdallah s’est rendu en Albanie en 1999 pour couvrir l’exode des Kosovars qui fuyaient les violences de l’armée serbe. Cet épisode marquant dans sa vie lui a donné la certitude de vouloir poursuivre une carrière comme reporter international, mais surtout, de vouloir raconter les histoires de celles et ceux que l’on a oubliés.
Il quitte l’Algérie en 1990 durant la guerre civile algérienne et après avoir été journaliste à l’hebdomadaire Algérie-Actualité. Durant sept années, il est d’abord recherchiste dans l’émission Signe des temps et Les Actualités 3, puis en septembre 1999, reporter à l’émission à Dimanche Magazine et Sans frontières de ICI Radio-Canada Première et il travaille avec l’équipe de Désautels à l’émission Signe des temps, puis à l’émission Les Actualités. Il est devenu reporter en 1999 pour Dimanche Magazine, Sans frontières et le service des nouvelles..
En juin 2002, Akli Ait Abdallah s’est rendu en Syrie pour couvrir les funérailles du président Hafez el-Assad. Ensuite, il passe la frontière syrienne pour se rendre en Égypte, en Israël, au Liban, en Jordanie ainsi que les territoires palestiniens durant les attentats du 11 septembre 20011.
Entre les mois d’octobre 2002 et mars 2003, Il entreprend une mission vers l’Irak avant la Guerre d’Irak, dès que la guerre se déclenche, Akli Ait Abdallah s’en va vers la Jordanie pour rapporter les événements. Il se dirige ensuite vers les territoires palestiniens et puis il couvre la révolution orange en Ukraine et en avril 2005, les funérailles du pape Jean-Paul II.
Lors du tremblement de terre en octobre 2005 qui a secoué le Pakistan, Akli Ait Abdallah s’est déplacé pour faire la couverture. Pendant les émeutes des banlieues en France, il est envoyé pour faire un reportage.
En 2008, il reçoit le prix du Journalisme des Radios francophones publiques (RFP) pour son reportage dont le titre est Le Peuple inuit.
En 2010, il est envoyé durant le séisme à Haïti en janvier 2010 et par la suite, il part pour rapporter les événements du Printemps arabe dans plusieurs pays, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Libye.
En 2014, catégorie Choix du public, pour le reportage Janie, il obtient le prix de Journalisme des Radios francophones publiques5.